Article par Arielle Rakoto
Le 5 janvier dernier, nous avons eu l’occasion de participer au premier rendez-vous de la série politique du CORIM de l’année 2017. Il s’agissait d’une conférence mettant en vedette Chrystia Freeland, la ministre du Commerce international du Canada. Cette allocution semblait parfaitement opportune alors que la fin de l’année 2016 avait apporté au Canada son lot de défis au niveau des relations internationales.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, nous avons pu en apprendre davantage sur le parcours de cette femme politique qui a grandi dans une petite ville rurale albertaine, Peace River, et qui a étudié dans des institutions académiques prestigieuses telles que l’Université Harvard et l’Université d’Oxford.
Chrystia Freeland, Ministre du Commerce international du Canada
Mme Freeland a commencé son discours en rappelant les trois éléments ayant le plus affecté la sphère internationale en 2016 : le ralentissement économique de la Chine, le Brexit ainsi que les élections américaines. La dernière année a aussi été marquée par une vague de protectionnisme et de populisme, ce à quoi le Canada va à contre-courant selon la ministre. En effet, elle a insisté à plusieurs reprises sur l’ouverture de la société canadienne que ce soit en termes d’immigration ou d’investissements étrangers.
Dans la même foulée, Mme Freeland a fait l’éloge du programme gouvernemental CanExport qui fournit de l’aide financière aux PME canadiennes pour leurs projets d’exportation. Nixa, Enercan et SAMAJAM sont quelques exemples de success-stories présentés par la ministre pour démontrer l’engagement du gouvernement envers les économies locale et nationale.
Finalement, Mme Freeland a applaudi le rôle du Québec dans les négociations pour l’Accord commercial Canada – UE (CETA), en soulignant la contribution de Christine St-Pierre, ministre des Relations internationales et de la Francophonie du Québec, de Jean Charest, ancien premier-ministre du Québec ainsi que de Luc Blanchette, ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec, qui étaient tous présents dans la salle.
Bref, cette rencontre a, certes, permis de rappeler les innombrables bon-coups du Canada à l’international, mais surtout de comprendre la vision d’une ministre optimiste et téméraire.